Coûts de possession : Voiture électrique, diesel ou essence
Dans le paysage de plus en plus complexe des options de mobilité, les automobilistes se posent souvent la question suivante : quelle est la solution de transport la plus économique entre une voiture électrique, un diesel ou une essence ? Faire le bon choix dépend d’une combinaison de facteurs économiques et pratiques. Dans cet article, nous allons explorer les différents coûts associés à chaque type de motorisation et tenter de déterminer quel véhicule est plus avantageux d’un point de vue financier.
Évaluation des coûts kilométriques
Pour comparer efficacement les coûts, il est essentiel d’examiner les coûts par kilomètre pour chaque type de motorisation. Les experts ont étudié diverses modèles et configurations pour établir des comparaisons exactes.
Commençons par un exemple avec deux modèles populaires sur le marché, le BMW iX2 et le Mini Countryman, chacun disponible en version électrique, essence et diesel.
- BMW iX2 : La version électrique présente un coût de 72,7 centimes par km pour 15 000 km par an, contre 72,0 centimes pour l’essence et 68,1 centimes pour le diesel. Pour une utilisation plus intense de 20 000 km par an, ces coûts restent relativement rapprochés.
- Mini Countryman : L’électrique est plus économique avec un coût de 56,1 centimes par km, comparé aux 60,3 centimes pour l’essence et 60,5 centimes pour le diesel.
Coûts énergétiques : un avantage pour l’électrique ?
Les coûts énergétiques représentent une part importante des frais d’exploitation des véhicules. Actuellement, pour une famille moyenne, les coûts d’électricité pour une voiture électrique sont jusqu’à 77 % inférieurs à ceux de l’essence. En moyenne, la charge annuelle d’électricité est estimée à 907 euros, contre 1 605 euros pour l’essence et 1 327 euros pour le diesel.
Les coûts peuvent cependant changer drastiquement selon que la recharge s’effectue à domicile ou sur des bornes publiques, ces dernières étant souvent plus coûteuses. Cela implique que l’emplacement et les options de recharge jouent un rôle crucial dans le calcul des coûts énergétiques.
Taxation et autres coûts récurrents
L’impact fiscal varie également selon le type de véhicule. Les voitures électriques bénéficient d’exonérations fiscales significatives jusqu’à la fin de 2030 pour toute nouvelle immatriculation réalisée avant 2025. En revanche, les véhicules thermiques sont soumis à des taxes calculées sur le taux d’émissions de CO2, pénalisant les véhicules plus polluants.
Les coûts d’assurance peuvent également être inférieurs pour les véhicules électriques en raison de leur taux d’accidents généralement plus bas, ce qui se traduit souvent par des primes plus basses et des politiques d’assurance attractives offertes par certains assureurs.
Entretien et réparations : une longueur d’avance pour l’électrique
En termes d’entretien, un véhicule électrique représente un investissement plus intéressant. Les frais d’entretien d’un véhicule électrique sont souvent inférieurs en raison de la simplification mécanique : moins de pièces mobiles signifie une réduction du besoin de réparations fréquentes. De plus, le système de freinage à récupération d’énergie réduit l’usure des freins.
Cependant, les réparations d’une composante coûteuse, comme la batterie, peuvent être onéreuses, même si elles restent rares. Globalement, grâce à l’absence de coûts réguliers liés aux changements d’huile ou aux contrôles antipollution, les voitures électriques se révèlent plus économiques sur le long terme pour leur entretien.
Choisir entre voiture électrique, diesel ou essence dépend d’un profil d’utilisation et des infrastructures disponibles pour la recharge ou le ravitaillement. Pour quiconque dispose d’un accès facile à une infrastructure de recharge domestique, l’électrique peut s’avérer être un choix économiquement logique.